Nouveau projet

En novembre dernier, une nouvelle aventure a démarré pour moi : la recherche en histoire. Il s’agit d’un projet qui me tient à cœur depuis de nombreuses années et qui me passionne. Je vais ici vous expliquer sa genèse.

Les origines du projet

Ma passion pour l’histoire s’est manifestée très tôt. Déjà petite, je demandais des livres d’histoire à mes anniversaire et à Noël. Pourtant, ce n’est qu’au collège que j’ai eu le rêve de devenir historienne. 

En quatrième, j’ai eu cours avec Monsieur J. sur la Renaissance. Les connaissances de mon professeur et la multitude des domaines pouvant être étudiés m’ont émerveillée. Et je me souviens m’être dit impressionnée « un jour, j’aurais autant de connaissances que lui ».

Je me suis donc demandée quelle période je voulais étudier. Comme beaucoup de passionnés d’histoire, je rêvais de devenir égyptologue, de lire les hiéroglyphes et comprendre les secrets des cultes égyptiens. Cependant, la maîtrise de l’allemand est essentielle pour cela. Bien que mon niveau ait été solide au collège, plusieurs aléas au lycée ne m’ont pas permis de m’améliorer au point d’être bilingue. Je me suis donc orientée en première année de fac vers la période moderne et l’Ancien Régime.

Ce n’est qu’en seconde année de licence que mon amour pour l’Antiquité est revenu en force, grâce à l’intervention de nombreux professeurs passionnés et passionnants. Ma décision était donc prise. Cependant, j’ai repoussé mon projet de recherche pendant plusieurs années.

En effet, je souhaitais pouvoir travailler afin de financer mon Master recherche, et plus tard, ma thèse. J’ai donc suivi un Master Patrimoine et musées me permettant d’accéder au monde du travail. J’ai achevé ce Master en septembre dernier et j’ai donc entrepris de débuter mon projet de recherche dès le mois d’octobre. 

Encadrement et sujet

Afin de mener à bien ma recherche tout en ayant un emploi à plein temps, j’ai décidé de me diriger vers un professeur que je connaissais bien et qui connaissait ma façon de travailler et mon implication. Il était également nécessaire qu’il enseigne l’histoire de la Rome et de la Grèce antique, les deux périodes qui m’intéressent le plus.

Je me suis donc dirigée vers mon professeur d’histoire antique de L2. Je lui ai donc envoyé un mail pour lui demander d’être mon directeur de recherche. A ma grande joie, il se souvenait de moi, 4 ans après, et acceptait de me diriger. Rapidement, je lui ai fait parvenir une liste de sujets qui m’intéressaient pour trouver un qui nous conviendrait à tous les deux. Par la suite, nous avons eu un premier rendez-vous pour discuter des thématiques vers lesquelles je pourrais m’orienter.

Au cours de ce premier entretien, nous avons tout d’abord exclu certains sujets car ils étaient trop éloignés des domaines de connaissances de mon directeur de recherche, normalement les sujets concernant l’empire romain en Égypte. Nous avons ensuite pris le parti de choisir un sujet mêlant histoire et histoire de l’art puisque je possède une licence dans chacune de ces disciplines. Pour resserrer encore les thématiques, nous avons décidé de définir une période à étudier.

Notre choix s’est tout d’abord porté sur le début de l’empire romain. En effet, mon directeur de recherche maîtrise cette période et le latin et il pouvait donc me soutenir dans ma recherche. Qui plus est, il s’agit d’une période que je connais plutôt bien, grâce à mes cours et à un stage que j’ai effectué dans un musée archéologique. Alors que nous cherchions une thématique dans cette période chronologique, une idée est venue en tête de mon directeur : l’étude de la société athénienne classique à travers l’iconographie. Étant très intéressée par cette thématique, nous sommes partis sur ce sujet. 

Premiers pas

En fin d’entretiens, nous avons défini ensemble les premières étapes de mon travail. Tout d’abord, je vais devoir m’informer le plus possible sur ma période, sur la société et l’art grec afin de comprendre en d’intégrer les problématiques de mon sujet. 

En parallèle de ce travail, avec l’aide précieuse de mon directeur de recherche, nous allons commencer à établir un corpus d’images qui va servir de base à ma réflexion. Par chance, ce dernier est un habitué du musée d’Athènes et possède de nombreuses images qu’il peut d’ores et déjà me fournir. De mon côté, j’essaie d’en trouver d’autres dans les livres à ma disposition, dans des articles scientifiques ou sur internet. 

Et le blog dans tout ça ?

Occupant un emploi à temps plein et devant travailler sur mon mémoire en même temps, j’ai pris le parti en décembre de ne pas travailler pour le blog. Il s’agit pour moi d’une activité qui reste liée au plaisir et je ne souhaitais pas me mettre en difficulté avant d’avoir trouvé mon rythme de travail. 

Néanmoins, j’espère vite retrouver mon rythme de publication, sur le blog et les réseaux sociaux (où je publie régulièrement). Mais, afin de publier du contenu fréquemment, plusieurs posts auront un lien avec l’histoire grecque antique afin de bénéficier de mes recherches. Je pense aussi publier mes formats courts des réseaux sur le blog afin de l’alimenter avec plus de régularité.

Enfin, je réfléchis à un moyen de vous partager mes travaux de recherche afin de vous montrer les différents aspects du travail de chercheur.

J’espère que ces petites évolutions vous plairont et que vous prendrez autant de plaisir à lire de nouvelles pages d’histoire.

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