Certains d’entre vous le savent peut-être, mais je suis actuellement un cours en ligne, un MOOC, sur les cités antiques. Cette formation propose à la fin de chaque module d’enseignement des petits exercices pour mobiliser les connaissances nouvellement acquise. Dans le cadre d’un exercice, j’ai rédigé un petit article, à la manière d’une journaliste, sur les amphores antiques. Je vous invite donc aujourd’hui à découvrir la trépidante vie des amphores antiques !

L’un des objets le plus connu par nos contemporains est l’amphore. L’amphore, dans le monde antique, est un récipient comportant une panse et deux anses. Cet objet est très utilisé afin de transporter différents types de liquides et notamment l’huile d’olive et le vin. Nous allons aujourd’hui nous demander quelle est la « vie » de ces amphores, de leur conception à leur destruction.
Les amphores sont produites dans de très nombreux lieux puisqu’elles sont essentielles pour le commerce et le transport de marchandises. Elles sont produites par des potiers à partir d’argile. Après leur conception, les amphores peuvent être décorées et peintes. Cependant, celles servant pour le commerce ne possèdent pas de décors riches. Ces amphores sont remplies de liquides (entre 3 et 30 litres selon les amphores) et ensuite transportées sur des bateaux par voie maritime ou fluviale. Ainsi, on retrouve des amphores produites à Rome dans tout l’empire.
La présence d’amphore montre bien souvent la présence de commerce dans la région mais elles sont également présente dans le quotidien des romains que se soient dans les points de restauration, les thermopolium, ou dans les maisons antiques. Ainsi, les archéologues en retrouvent en abondance, que ce soient dans les cités comme Pompéi, ou alors en contexte maritime comme au large de Marseille par exemple. Ces fouilles permettent parfois de connaître le contenu de ces amphores en analysant leur parois.

Une fois utilisées, ces amphores ne sont pas utilisées pour contenir de nouvelles denrées. Elles sont jetées ou alors laissées sur place comme le montre le mont Testaccio à Rome, une colline encore visible aujourd’hui et constituée d’amphores détruites à la période antique. Mais, les amphores peuvent également être réemployées, ainsi, leurs débris sont utilisés comme matériaux de construction.
